House of Moda Futuristica

Les Nuits de la Gaîté live in Levi's

House of Moda Futuristica

House of Moda, la soirée qui réveille la diva en soi, fête son cinquième anniversaire.

Afin de préparer votre venue et de faciliter les contrôles liés au plan Vigipirate renforcé, nous vous informons que les sacs à dos volumineux et valises ne seront pas acceptés. Merci de votre compréhension.

Déjà cinq ans que Reno et Crame encouragent le talent des clubbers parisiens pour faire le show en permanence à travers dress-codes farfelus et excitants, performances et autres battles. Mais pas de glorification du passé. Le thème de cette édition : Futuristica. Les catwalks du temps nous propulsent vers un rétro-futur utopique, multicolore, où l’on peut enfin être soi-même : robotique, bionique, cybernétique, humanoïde ou extra-terrestre, l’éventail est infini.

Live : Red Axes ft Abrão

Sur la scène de la Gaîté, le futur aura un parfum psychédélique avec le duo Red Axes pour leur premier live parisien. Les Israéliens ont déjà conquis toute l’Europe avec leurs productions et leurs DJ sets brillants. En France, c’est I’m a Cliché qui repère en 2012 leurs démos au fond cold-wave et au son hyper-actuel. Progressivement, de nombreux labels se les arrachent, ceux de Jennifer Cardini, Ivan Smagghe, John Talabot, Tiga... Le dernier en date : Crosstown Rebels de Damian Lazarus. Pour cette formule live spéciale club, les deux amis d’enfance Niv et Dori seront exceptionnellement accompagnés de leur “featuring” préféré : Abrão, le punk le plus touchant du monde avec ses “vocals” d’or en Brésilien.

DJ sets :

Matias Aguayo

Si l’avenir est radieux, c’est grâce à des bâtisseurs tels que Matias Aguayo. Le crooner aux rythmes magnétiques a d’abord été le producteur le plus anti-minimale de la minimale allemande, avec son projet Closer Musik puis sous son nom propre. En créant la famille Cómeme en 2009, il a presque réussi à déplacer le centre du monde de Berlin à l’Amérique latine, et fait émerger des DJs comme Rebolledo ou Philipp Gorbatchev. Il suffit d’évoquer certains de ses hymnes underground - “I Don’t Smoke”, “El Sucu Tucu”, “Walter Neff”, “Minimal” - pour se rendre compte à quel point l’avoir parmi nous fait du bien.

Sophie Morello

Cousines de la House of Moda, les soirées Kidnapping de Sophie Morello promeuvent l’autre versant du fun : le bordel. Leur concept : faire jouer des DJs et groupes reconnus dans un rade surbondé de filles alcoolisées. Drôle depuis toujours, Morello a aussi pris ses marques comme DJ électro/techno. C’est à elle que reviendra la responsabilité du warm-up dans la grande salle.

Hyper François

Producteur de l’ombre pendant un certain âge d’or garage et French touch, c’est très récemment qu’Hyper François a eu envie de passer derrière les platines. Résident des Souffleurs, il illuminera l’entre-foyer de son set happy house.

Crame et Reno

Les deux résidents-fondateurs seront comme depuis cinq ans au four et au moulin, aux platines, aux hugs, au soufflage des bougies et aux épingles de dernière minute pour ajuster leurs costumes.

Videolights : Tomek Jarolim

L’ambiance visuelle post-néons, post-laser, post-discothèque, digne de l’espace et d’un Futuroscope des grands jours sera orchestrée par l’artiste numérique Tomek Jarolim.

Plus sur la House of Moda

HOUSE OF MODA est née à Paris début 2011 du désir d’associer le goût du clubbing et celui de la mode en tant que terrain de jeu. Se looker a toujours été une composante essentielle de la vie nocturne, et les fondateurs de la House of Moda ont choisi d’en faire des tonnes sur le sujet, de toutes les façons possibles. Leur projet : réveiller la diva en chacun de nous.

Tout le monde est le bienvenu à la House of Moda : garçons et filles, homos et hétéros, looks fabuleux et passe-partout. Mais celles et ceux qui “font le show” sont mis en lumière : performers, danseurs, créatures, drag queens, personnages costumés... Des intervenants qui viennent d’univers variés - burlesque, voguing, danse contemporaine, théâtre - réunis par le souci du style et de l’attitude qui en jette. Plus largement, chacun est invité à faire un petit effort d’extravagance et de fun sur son apparence, et des photographes et vidéastes sont chargés de capturer tout ça.

Le nom “House of Moda” est un hommage aux maisons (“House of Labeija”, “House of Ninja”...) de la scène ballroom née à New-York, car ce sont les voguers qui ont poussé le plus loin la logique du look de soirée et de l’attitude. C’est presque un code d’honneur : être le plus digne des pages glacées des magazines même quand on en est socialement le plus éloignés (gay et transgenre, noir et hispano à Harlem, on est loin du lifestyle des photos de Vogue).

Aux commandes de la House of Moda, deux énergumènes polyvalents, Crame et Reno, DJ-hôtes eux-mêmes sur-lookés et maquillés. Avec deux autres camarades, ils ont lancé la soirée au Social Club un mercredi soir de janvier. C’est dans le club de la rue Montmartre qu’ils ont accueilli les premières battles de style et de danse. A partir de 2012, la soirée déménage progressivement à la Java à Belleville et fait quelques passages remarqués à la Gaîté lyrique et à la Machine du Moulin rouge. C’est désormais une soirée résidente mensuelle de la Java, une salle née dans les années 20 qui a su garder la folie et l’accessibilité des dancings des faubourgs.

Chaque soirée a ses invités DJ sans limites de réseau ou de style musical : house, techno voire hip-hop, parisiens ou étrangers, underground et pointures reconnues. Parmi les noms qui ont déjà été à l’affiche : David Carretta, Club Cheval, Arnaud Rebotini, Alien Alien, Krikor, Jess & Crabbe, Zebra Katz, Clara 3000, Syracuse… Look ou pas, la House of Moda n’oublie pas qu’on est avant tout là pour danser et faire la fête. Chaque édition a également, depuis 2012, son thème. Les plus récents : “Bombe latine / Blonde platine”, “Erotica”, “Montée des marches”, “Folle du désert”... De quoi guider les clubbers et surtout faire travailler l’imaginaire.

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