Cartographie des controverses

Cartographie des controverses

Présentation de trois études sur des controverses contemporaines et atelier de méthode d’enquête participatif, en partenariat avec Forccast.

Les techno-sciences ont envahi nos vies et peuvent susciter des discussions qu’aucun expert n'est en mesure de clore : la cartographie des controverses est une méthode qui permet d’explorer les incertitudes auxquelles nous sommes confrontés.

Programme

19h : Présentation des meilleures études 2018

Trois groupes de lycéens et d’étudiants du Microlycée 93, de Télécom ParisTech et de Mines ParisTech présentent tout d’abord les résultats d’enquêtes réalisées au cours de l’année sur des controverses contemporaines :

  • "Faut-il faciliter l'accès aux procédures de changement de sexe à l'état civil ?" avec Léa Adeline, Ludovic Brou et Guilherme Pascoal (Microlycée 93)
  • "Vers une prévention automatisée du suicide ? Intelligence artificielle et santé mentale" avec Anas Bouzafour, Cuma Karakus, Rida Laarach, Paul-Ernest Martin, Lenny Renault, Edward Tombre (Télécom ParisTech)
  • "Usine toxique ? Montreuil en panique !" avec Maxime Chiffoleau, Chloé Le Baron, Julie Olivier (ISIGE - Mines ParisTech)

20h30 : Atelier "Prendre le temps de l’enquête"

En deuxième partie de soirée, un atelier ouvert à la participation du public propose de s’initier à la méthode d’analyse des controverses. À partir d’une étude récente conduite par six étudiants de master à Sciences Po sur les "réfugiés climatiques", la méthode d’enquête qui sous-tend la cartographie des controverses est déployée en groupe et en public.

Soirée proposée et animée par l’équipe Forccast et les auteurs de l’étude

Forccast

Forccast est un programme de recherche en pédagogie qui développe des enseignements originaux pour apprendre à analyser les controverses scientifiques et techniques. Lauréat de l’appel d’offre IDEFI de l’Agence nationale de la recherche en 2012, ses enseignements se déploient dans quatorze établissements du secondaire et du supérieur, en France et à l’étranger. Il est hébergé au Médialab de Sciences Po.