Un artiste réputé pour sa musique électronique sincère où ambiances cotonneuses côtoient cadences taillées pour la piste de danse.
A peine trentenaire, l'anglais Nathan Fake a déjà trois albums, une floppée de maxis et nombre de remixes à son actif. Jeune prodige, il fait très tôt ses premiers pas dans la musique électronique et se fait remarque grâce à son talent pour façonner des morceaux où ambiances cotonneuses et mélodies empreintes de patine nostalgique sont structurées par des rythmes à mi-chemin entre ceux de l'electronica, la techno mais aussi du rock alternatif. Sans complexe pour se revendiquer plus proche de groupes comme Boards of Canada ou les shoegazers de My Bloody Valentine que des pilliers de la musique de club, il trouve naturellement sa place auprès du label Border Community, particulièrement actif dans ce type de musique. Son maxi 'The Sky Was Pink' est un parfait exemple de la patte de Nathan Fake, et le remix du titre éponyme par James Holden est sans conteste un des morceaux qui aura de son temps le plus marqué les esprits férus d'une musique électronique subtile et pastorale mais pourtant taillée pour le dancefloor.
2006, l'année de ses 19 ans, verra aussi la sortie de son premier album, Drowning In A Sea Of Love. Autant apprécié par ceux qui écoutent la musique électronique dans leur salon que ceux qui l'écoutent l'oreille collée aux puissantes enceintes d'une boîte de nuit, c'est l'album qui permet au jeune producteur de se façonner une renommée mondiale. Plutôt que de tomber dans le piège des sorties à foison et des remixes à la pelle, le producteur privilégie la qualité à la quantité pour sortir en 2009 le mini album Hard Islands. Notre 'nerd favori', comme a autrefois déclaré le DJ Ivan Smagghe est revenu en 2012 avec l'album Steam Days. Cet opus marque le passage à la maturité d'un artiste dont le son à gagné en subtilité et en raffinement sans jamais devenir trop cérébral ni ésotérique.
Ce live de Nathan Fake à la Gaîté lyrique est l'occasion parfaite pour découvrir ou retrouver cet artiste unique sur une installation sonore de dernier cri, à une heure de concert, plutôt que dans les petites heures de la nuit.