From disco to electro : Shangaan party

From disco to electro : Shangaan party

Claviers rafistolés, rythmiques débridées, sonneries de téléphones samplées et costumes de clowns sont les signes de reconnaissance de cette génération de musiciens issus de la tribu traditionnelle Shangaan.

Parallèlement aux musiques traditionnelles se développent en Afrique du Sud des styles influencés par des apports extérieurs comme le disco, le rap ou l’électronique. Le Shangaan electro est l’un d’entre eux !

En remplaçant marimbas et percussions d’origine par des claviers midi rafistolés aux sons aigus et des samplers vocaux, c’est le producteur Richard Mthetwa aka Nozinja qui poussa la vitesse rythmique au-delà des 180BPM et impulsa cette version électronique. Étrange computer music, danse ultra rapide, costumes de clown, flux youtube, radios communautaires, sonneries de téléphones, chants traditionnels sont les ingrédients de ce virus musical et low tech. Hypnotique, le shangaan electro est aussi propulsé par des danseurs frénétiques dans les fêtes hebdomadaires de Soweto. En 2010, le label londonien Honest Jon sort les premières compilations.

Réserver le pass 4 concerts à 30€.

Nozinja

Les musiciens et danseurs rassemblés par Nozinja à la Gaîté lyrique font pour la plupart leur premier voyage hors des frontières.  Dog se vante de produire la musique la plus rapide du monde. Alors cette Carte Blanche est une affaire de tempo : démarrage traditionnel avant de monter la pression et finir sur les rythmes endiablés d’un genre devenu mondial.

Puissamment cinétique, numérique, low tech et homemade, cette musique, portée par ses danseurs frénétiques, anime les fêtes hebdomadaires de Soweto. 

Madyakubomba

Madyakubomba en langue Shangaan, son nom signifie « croqueuse de style». Avec ses robes et ses tatouages traditionnels, cette personnalité flamboyante est une reine du genre depuis les années 70. Percussions et chant sont les piliers de sa musique. 

Samson Mthombeni 

Autre légende, Samson Mthombeni joue une ‘musique du bonheur’ sur laquelle les hommes dansent et se détendent en buvant leur bière artisanale. Il occupe une place de choix dans les cérémonies traditionnelles : quand les garçons Shangaan atteignent leur majorité et descendent la montagne, sa musique accompagne leur retour au foyer. Entre chants de gloire et accords de guitares acoustiques, ses profondes mélodies livrent les racines exaltantes du Shangaan electro.

Malamulele Community Dj

Comme souvent, la révolution musicale en Afrique du Sud s'est jouée sur les ondes. Ronald Chabalala officie sous le nom Malamulele Community DJ pour une radio Shangaan de grande écoute qui renseigne la population locale des nouveautés de la musique Shangaan et toutes ses composantes, du hip-hop à la house en passant par l’electro.

Partenaires

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