Débat Audimat : La mort de la world music

Débat Audimat : La mort de la world music
(c) Clément Bec-Karkamaz

Les Siestes Electroniques éditent la revue Audimat sur la pop music, son histoire, son écoute, et sa diffusion dans le monde. Au programme de cette première conférence : la mort de la world music.


La World Music est morte par audimat

Dans le dernier numéro de la revue Audimat, l’article « La mort de la world music », du Suédois Johan Palme, proposait dans un premier temps une critique de la world music telle qu’elle a existé dans les années 80 et 90 (Peter Gabriel, Paul Simon, etc.). Puis il étudiait la vaste scène dite « global ghetto », qui depuis le milieu des années 2000 se positionne comme une réaction à l’idéologie world en important un matériau, présenté comme plus brut et plus club, directement des lieux de production d’origine – Brésil, Afrique du Sud, Angola, Côte d’Ivoire, etc. Selon Palme, les parangons de ce nouveau mouvement, à l’instar de Diplo, agissent en réalité en néo-colonialistes et font mine d’ignorer la situation de dominance qu’ils imposent aux musiciens locaux dont ils publient et diffusent la musique.

Pour discuter de cette thèse polémique, Audimat a invité :

Etienne Tron, producteur musical, organisateur des soirées Secousse et Dj co-fondateur du Comptoir Général 
Jess & Crabbe, deux DJ parisiens qui ont entre autres sorti sur leur label Bazzerk une anthologie de kuduro, la club music angolaise
- Martin Meissonnier, journaliste et producteur


Débat animé par Etienne Menu.